Les nouveautés de la rentrée littéraire 2021

14 octobre 2021

La rentrée littéraire – événement culturel phare de l’année en métropole – rime avec nouveautés. Durant cette période, les éditeurs publient leurs nouveautés, tous genres confondus. En 2021, ce ne sont pas moins de 500 ouvrages qui paraissent plus ou moins simultanément entre fin Aout à Novembre!

Comme chaque année, la rentrée littéraire réserve son lot de nouveautés romans français et étrangers plus exaltants les uns que les autres qui sauront ravir le grand public aussi bien amateurs ou qu’initiés à la lecture. L’occasion ainsi pour les auteurs d’annoncer un premier livre ou de promouvoir son dernier best-seller !

Durant cette même période, sont décernés les prix les plus prestigieux, sélectionnés pour les Prix Goncourt, le Prix Renaudot et le Prix Médicis, Prix Femina etc. qui récompensent les meilleurs ouvrages de l’univers de la littérature, révélant ainsi de nouveaux talents.

Laissez-vous guider par notre sélection de la rentrée littéraire 2021 !

Sélectionnés pour le Goncourt 2021 (première sélection du 07 Septembre 2021)

  • La carte postale de Anne Berest

En 2003, l’écrivaine reçoit une carte postale anonyme sur laquelle sont notés les prénoms des grands-parents de sa mère, de sa tante et de son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Elle enquête pour découvrir l’auteur de cette missive et plonge dans l’histoire de sa famille maternelle, les Rabinovitch, et de sa grand-mère Myriam qui a échappé à la déportation.

La carte postale est présent dans les premières sélections du Goncourt, du Renaudot et du Femina.

  • Enfant de Salaud De Sorj Chalandon

Dans un roman très personnel, l’auteur revient sur son enfance, lorsqu’il écoutait les exploits de son père Jean, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais un témoignage contradictoire chamboule tout et révèle un passé collaborationniste glaçant.

  • La porte du voyage sans retour de David Diop

Sélectionné pour le grand prix du Roman de l’Académie françaiseavec « La plus secrète mémoire des hommes »,  David Diop met en scène l’arrivée de Michel Adanson, un jeune botaniste du XVIIIe siècle sur l’île de Gorée, surnommée la porte du voyage sans retour. Venu étudier la flore locale, ses projets sont bouleversés lorsqu’il apprend l’histoire d’une jeune Africaine, promise à l’esclavage, qui se serait évadée. Adanson part à sa recherche, suivant les légendes et les contes que la fugitive a suscités.

Un magistral roman d’apprentissage, une saisissante enquête sur les traces d’un mystérieux auteur menée par un jeune écrivain africain à Paris. Un roman étourdissant, dominé par l’exigence du choix entre l’écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident.

  • Au printemps des monstres de Philippe Jaenada ou véritable « coups de cœur » des médias les plus prescripteurs, le roman fait figure de grand favori pour les critiques. Un garçon de onze ans est enlevé à Paris un soir du printemps 1964. Luc Taron. On retrouve son corps le lendemain dans une forêt de banlieue. Il a été assassiné sans raison apparente …pour la suite ce n’est pas de la tarte à résumer, cette histoire ! Sélection originale à contre-pied de la rentrée littéraire à découvrir…

Parmi les meilleures ventes catégorie essai et romans en France

La plus excentrique des auteurs belges signe son dernier roman, en hommage à son père disparut en 2020.  Pour son trentième roman, elle redonne vie à son père, Patrick Nothomb, en se glissant dans ses habits de futurs ambassadeurs. C’est un roman biographique aux allures de conte.

Lauréat de cette 20e édition du Prix du Roman Fnac 2021 et sélectionné pour le prix Fémina 2021, retrouvez l’interview de Jean-Baptiste Del Amo, pour son roman Le fils de l’homme. Découvrez l’homme qui se cache derrière la plume, tisserand de cette histoire qui narre la transmission de la violence avec une grande minutie.

  • Le chemin des estives de Charles Wright

Sans un sou en poche, misant sur la générosité des gens, un jeune aspirant au noviciat fuit la ville et la modernité pour partir sur les chemins déserts du Massif central. Au long des 700 kilomètres qu’il parcourt à pied, il croise les figures de Rimbaud, de Charles de Foucauld, ou d’anonymes ruraux. Le récit de son voyage est une ode à la désertion, à la liberté et à l’aventure spirituelle.

  • Le fils du pêcheur de Sacha Sperling

Le fils du pêcheur marque son retour à l’autofiction, ce qu’il sait faire de meilleur. C’est l’histoire de Sacha Sperling, un écrivain à succès et à problèmes, en pleine crise avec Mona, sa compagne depuis sept ans, qui ne parvient plus à écrire depuis des années, et décide de fuir Paris, de se réfugier dans sa maison de campagne normande, pour justement se remettre à écrire.

  • Seule en sa demeure de Cécile Coulon

Première sélection du prix Filigranes 2021. Aimée, 18 ans, épouse Candre Marchère et s’installe au domaine de la Forêt d’Or. Très vite, elle se heurte au silence du riche propriétaire terrien du Jura et à la toute puissance de sa servante, Henria. Elle cherche sa place dans cette demeure hantée par le fantôme d’Aleth, la première épouse. Jusqu’au jour où Emeline, venue donner des cours de flûte, fait éclater ce monde clos.

  • Un autre bleu que le tien de Marjorie Tixier

Restée mutique à la suite d’un traumatisme dont elle n’a aucun souvenir, Rosanie vit à l’abri du monde depuis vingt ans, protégée par son sauveur devenu son mari. Un jour, attirée par les thermes de la ville, elle rencontre Félice, une femme sportive et volontaire, brisée par un tragique accident. Fascinée par sa force de caractère, elle se résout à abattre le mur de son silence.

Catégorie roman étranger

Dans ce récit déchirant, Natasha Trethewey entremêle la trajectoire des femmes de sa famille et celle d’une Amérique meurtrie par le racisme. Elle rend à sa mère, Gwendolyn Ann Turnbough, sa voix, son histoire et sa dignité, trente-cinq ans après avoir été tuée par son ex-mari.

  • Où vivaient les gens heureux de Joyce Maynard

L’écrivaine américaine nous emporte dans 40 ans de la vie d’une femme américaine qui a tout désiré, tout eu et presque tout perdu. La vie ne ressemble jamais à ce qu’on avait imaginé. Eleanor ne le savait pas. Elle va devoir apprendre à composer avec cette triste réalité. Dans ce dense et magnifique roman, l’Américaine Joyce Maynard se charge de nous rappeler l’essentiel:  rien ne sert d’essayer de contrôler son destin ou celui des autres. C’est une tâche inutile, perdue d’avance.[1]

[1] https://www.lefigaro.fr/livres/ou-vivaient-les-gens-heureux-de-joyce-maynard-a-la-recherche-du-bonheur-20210825